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A LA RENCONTRE DU TROISIEME GROUPE
Si la devise du troisième groupe est « rester groupés »
Il y a quand même des cas particuliers
Luc Colpaert roule seul sans partenaire
Même au bar du local il prend son ver (re) solitaire
Comme toujours Marcel n’est pas devant
Comment a-t-il pu faire des enfants ?
Le tandem d’Alain se fait rare dans le peloton
Comme la sainte Vierge de temps en temps il fait une apparition
Willy doit toujours rentrer pour midi
Alors souvent il prend un raccourci
Michel Deblauwe et Giovanni sont toujours loin derrière
Quelques fois en cours de route on les perd
Les Urbain donnent du rythme, du tempo
Normal, Laurent est un maestro
Achille est le protégé de Salasse
Un jour peut- être, il prendra sa place
Si vous êtes derrière Jean quand il se mouche
Un bon conseil, fermez la bouche
Nouveau dans le groupe Foucart reste discret
C’est différent au bar avec Capouillez
Il ne faut surtout pas oublier Otello
Parfois il vous fera porter le chapeau
Et puis il y a les tracas de notre capitaine
Pour son groupe il se dépense toute la semaine
C’est normal si le soir il a la migraine
Du moins il le fait croire à Marylène
A l’arrivée dimanche matin il prend les clés
Et se dirige d’urgence vers les wécés
Il court à petits pas, serrant très fort les fesses
C’est sûr on pense tous que ça presse
Avant le départ, il donne ses instructions
Mais peu de membres retiennent la leçon
Dans les côtes il devient rouge de colère
Surtout quand Michel Lekime accélère
Parce que Jean est tellement essoufflé
Que dans le sifflet il ne sait plus….souffler
Souvent aussi ce qui le rend furieux
C’est quand on ne roule pas deux par deux
Surtout Michel Lenclud, Didier ou Pierre
Peut-être se croient-ils en Angleterre
Mais son véritable cauchemar
Ce sont les discussions avec Noël Houdart
Souvent en désaccord sur le choix des itinéraires
Mais cela se remet au club devant une bonne bière
Il a un cœur d’or malgré ce qu’on peut dire
Certains l’ont déjà surpris à sourire
Pour le bien de son groupe il passe beaucoup de temps
Alors en chœur on lui dit « merci Jean »
Texte de Otello – août 2003 -